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Quid du marché immobilier belge après le COVID 19

Chapô

Toute l’équipe de Lecobel Vaneau est de tout cœur avec vous en cette période de confinement et nous espérons sincèrement que vous êtes, tous, en bonne santé et en sécurité avec vos proches. De notre côté, nous restons bien évidemment à votre disposition par téléphone ou par email. 

 

Introduction

Toute l’équipe de Lecobel Vaneau est de tout cœur avec vous en cette période de confinement et nous espérons sincèrement que vous êtes, tous, en bonne santé et en sécurité avec vos proches. De notre côté, nous restons bien évidemment à votre disposition par téléphone ou paremail. 

Comme vous, nous nous interrogeons sur l’issue de cette crise et plus particulièrement sur l’avenir du marché immobilier. 

 

 

 

 

Description

L’impact de cette crise sanitaire et de surcroît économique est, à ce jour, impossible à déterminer et bien omniscient serait celui qui prétendrait le contraire. En revanche, la situation actuelle a beau être inédite sur bien des aspects, les précédentes crises peuvent nous éclairer et nous apporter des éléments de réponse.

Restons sereins, résilients et gardons à l’esprit que ce n’est ni la première ni la dernière crise à laquelle nous serons confrontés.

Les plus anciens se souviendront de la crise américaine du crédit en 1966, de la guerre du Golfe en 1990, de la bulle internet en 2000 et bien sûr, plus récemment, de la crise des subprimes en 2008. 

Qu’avons-nous pu observer lors de ces différentes crises
sur le marché immobilier belge ?

Pour commencer, le marché immobilier belge est beaucoup moins volatilque la plupart des autres marchés européens.

Cette volatilité réduite est essentiellement due à nos taux de mutations (droits d’enregistrements et frais) qui sont particulièrement élevés et qui, par conséquent, assainissent naturellement notre marché d’achats spéculatifs. En outre, même si les prix ont fortement augmenté ces dernières années, nous sommes loin des prix exorbitants pratiqués ailleurs, ce qui a également pour effet d’amoindrir les variations.

De manière générale, lors des précédentes crises, nous avons pu observer sur le marché immobilier belge de légères baisses de 5% à 10%, moins spectaculaires que chez nos voisins où elles ont pu avoisiner les 40% à 60%.

Rappelez-vous des dégringolades vertigineuses des marchés espagnol, hollandais, irlandais et américain en 2008.
À l'époque, en Belgique et à Bruxelles, nous avions enregistré un recul de loin inférieur à celui de nos voisins européens. Notre marché est donc historiquement beaucoup plus stable, sain et mieux à même de résister aux chocs. 

Ensuite, n’oublions pas que le logement reste
et restera prioritaire dans les arbitrages budgétaires des ménages.

La pyramide de Maslow le démontre très bien. Les gens iront peut-être moins au restaurant et partiront moins en vacances, mais les dépenses pour le logement arriveront forcément avant ces premières économies.

 

De plus, ayant commencé mon métier d’agent immobilier avant 2008, je peux vous assurer qu’il y aura toujours des transactions. En effet, dans un marché immobilier, il y a schématiquement trois grandes catégories de transactions : les transactions impératives, les transactions d’investissement et les transactions de convenance.

Par transactions impératives, j’entends les transactions liées à des événements qui changent la composition du ménage, tels que la naissance d’un enfant ou encore une recomposition familiale, créant ainsi de nouveaux besoins pour les familles.

Les transactions d’investissement subiront peut être une légère baisse momentanée, mais lorsque que les marchés boursiers s’affolent, ce qui est le cas en ce moment, beaucoup d’investisseurs décident de sécuriser leurs capitaux dans la brique. Donc, a priori, ces transactions ne devraient pas être trop affectées.

En ce qui concerne les transactions de convenance, il s’agit d’achats qui ne sont pas d’une nécessité absolue, par exemple « j’ai un déjà appartement et je souhaite en acquérir un plus grand, plus confortable ou mieux orienté ». Ce type de transactions va se rarifier durant une période plus au moins longue car la crise que nous traversons marquera les esprits et amènera les ménages à être plus prudents dans leurs dépenses. 

 

Enfin, et c’est assez rare pour être souligné, avant même que cette crise ne soit terminée, les grandes instances du monde politique et bancaire annoncent déjà qu’ils mettront la main à la poche afin de limiter les dégâts. Certes, cela n’offre pas de garantie absolue sur l’état futur du marché, mais cela a le mérite de montrer qu’il y a une véritable volonté des décideurs de permettre à notre économie de repartir au plus vite une fois que cet épisode digne d’un film hollywoodien aura pris fin.

Prenez soin de vous et de vos familles.

Chaleureusement, 

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