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Investissement immobilier Bruxelles

Investir dans l’immobilier en temps de Covid 19 : une bonne idée ?

Chapô

Pour les investisseurs, les périodes de crise sont propices aux interrogations quant au choix de l’investissement qui pourra garantir un rendement le plus sûr et le plus stable. La baisse de la consommation générée par la Covid-19 a encore renforcé le montant disponible sur les comptes d’épargne belges. Pour information, ces comptes comptaient déjà, fin 2019, plus de 270 milliards d’euros. Comme les taux d’intérêts pratiqués sont très bas, ces comptes d’épargne ont, à inflation constante, un rendement très faible. Et comme les investisseurs ont tendance à se détourner des valeurs boursières dans les contextes économiques instables, il semble que l’investissement en immobilier reste une valeur refuge.   

Introduction

Alors qu’une nouvelle disponibilité de liquidité liée à la baisse de la consommation a vu l’apparition de quelques nouveaux investisseurs, souvent jeunes, attirés par un investissement boursier plus risqué, le marché immobilier semble avoir retrouvé un équilibre depuis le premier déconfinement en mai 2020, équilibre se confirmant au cours du troisième trimestre de la même année. Cependant, il est encore trop tôt pour pronostiquer quel serait l’impact sur le marché d’un éventuel deuxième confinement.

Le marché de l’investissement, c’est-à-dire l’achat dans l’optique d’une mise en location, semble lui aussi avoir repris des couleurs. La demande se porte principalement sur des biens de petites tailles (studio ou appartement une ou deux chambre(s)). Cette demande étant confrontée à une offre limitée, cela provoque inévitablement une hausse de prix pour ce type de biens. Cependant, les taux d’intérêts étant repartis à la baisse, après une petite période de stabilité, la rentabilité n’en est pas trop impactée. Ces éléments, appuyés par sa régulation, confèrent au marché immobilier belge une stabilité certaine, propice à son attrait pour les investisseurs.
 

Description

Néanmoins, d’autres perspectives rendent l’avenir plus incertain. Les effets réels de la crise risquent d’apparaître au deuxième semestre 2021. Quel sera, avec l’arrêt des mesures de soutien (droit passerelle, chômage économique…), l’impact sur les licenciements et les faillites ? Ces éléments risquent de ralentir la croissance du marché immobilier.

Quoi qu’il en soit, les experts s’accordent sur le fait que cette crise touche principalement l’immobilier commercial et l’immobilier de bureau, contrairement au résidentiel qui résiste mieux. Les grandes crises du passé nous enseignent également que, d’une manière générale, le nombre de transactions est impacté en début de crise, pour ensuite reprendre son rythme de croisière après quelques mois, tenant compte du fait que les investisseurs, entre autres, restent à l’affût.

Ces principes nous permettent donc de faire preuve d’optimisme !

 

Xuân Piraux
Responsable Location
Lecobel Vaneau Bruxelles Est

 

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