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Comment diminuer les frais mensuels souvent élevés d’une copropriété ?

Chapô

De nos jours, les frais mensuels de copropriété représentent un frein conséquent chez les investisseurs pour l’acquisition d’un bien immobilier. En effet, les charges d’entretien sont un coût supplémentaire important à prendre en compte.

Introduction

En 2020, selon l’Echo, le montant moyen en Belgique des charges de copropriété s’élevait à 2.312 € par an et par lot, soit 192,66 € par mois. Ces frais visent à couvrir l’entretien des bâtiments, des terrains, des espaces communs ainsi que des consommations de chauffage et eau. Mais il est peu rare que des copropriétés, notamment celles datant des années 1960-1970, se retrouvent aujourd’hui avec des charges mensuelles dépassant parfois les 800 euros.

Différentes pistes existent pour diminuer le montant de ces charges : 

•    Économiser sur le chauffage ;

Lorsqu’une copropriété dispose d’une chaudière collective, cela représente la plupart du temps le premier poste de dépense. Limiter la température de chauffe, la nuit par exemple, ainsi que réduire la période de chauffage, permettra de réduire considérablement la facture mensuelle.  Par ailleurs, passer d’un chauffage au mazout à une chaudière à gaz est vivement recommandé. En plus d’être durable, le gaz est également bien plus abordable que le mazout. 

•    Opter pour des énergies renouvelables ;

La pose de panneaux photovoltaïques sur la toiture commune présente de nombreux avantages écologiques, mais surtout économiques. Les économies sont immédiates, l’investissement est rapidement remboursé.

•    Installer de compteurs individuels pour l’eau ;

Il est recommandé de doter l’immeuble de compteurs d’eau individuels pour chaque 

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appartement. Cela sensibilisera les copropriétaires (ou locataires) à leur consommation d’eau.

•    Renégocier les contrats d’entretien et d’assurances ;

Faire jouer la concurrence permet toujours aux fournisseurs de revoir leurs conditions et de proposer des tarifs plus avantageux. Le syndic doit d’ailleurs dans ce sens, tous les 3 à 5 ans, relancer les prestataires et concurrents pour les contrats d’entretien/d’assurances existants.

•    Remettre en question le poste de gardiennage ;

L’immeuble nécessite-t-il encore un concierge ? Dans la plupart des immeubles récents, on constate que ce poste a été supprimé. Cette suppression vous permettra ensuite éventuellement de vendre la conciergerie. 

•    Tarifs du syndic ;

Veillez à être attentif aux prestations particulières effectuées par le syndic car celles-ci sont facturées en supplément. Parmi ces prestations : les réunions et visites supplémentaires, l’adaptation du règlement de copropriété, la gestion administrative relative aux sinistres, les travaux et études techniques, les litiges et contentieux. 
Notez également que les Assemblées Générales après 18h sont surfacturées.


En plus des frais d’entretien et des consommations, il se peut que le syndic établisse des appels de fonds pour des travaux importants à réaliser. Par exemple : le ravalement de façade, la mise aux normes des ascenseurs, la rénovation de l’isolation de l’immeuble, la réparation de la toiture, etc. 
Dans le but d’alimenter de façon conséquente le fond de réserve de la copropriété, il est également envisageable de vendre une des parties communes de la copropriété, comme par exemple l’ancienne conciergerie ou encore la toiture de l’immeuble. En effet, si cette dernière est plate, un promoteur immobilier pourrait être intéressé de la racheter pour y construire un appartement penthouse. L’acquéreur doit néanmoins tenir compte de deux acteurs essentiels : le service de l’urbanisme et l’association des copropriétaires.

Pauline Pourtois
Agent immobilier
Lecobel Vaneau Bruxelles Sud


 

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