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COMMENT ACHETER UNE ÎLE PRIVÉE ?
Du rêve d’enfant à la réalité, il n’y a qu’un pas. S’offrir une île déserte est un luxe rare, destiné à une petite poignée d’acheteurs. Sur ce marché confidentiel, des bouts de territoires se négocient plusieurs centaines de millions d’euros pour les îles les plus prestigieuses. Un acquisition particulière, qui demande de se tourner vers un professionnel spécialisé afin qu’il prenne en charge l’ensemble des démarches administratives. Où trouver l’île de ses rêves ? A quel prix ?
Îles à vendre, un marché en pleine croissance
Etonnamment, le marché des îles à vendre est l’un des secteurs qui profite de la crise de la Covid-19. Selon l’agence Private Islands, spécialisée dans la vente de ces bouts de terre paradisiaques, la demande de renseignement en vue de s’acheter une île a augmenté de 40% au moment du confinement du printemps. Si toutes les demandes ne se sont pas soldées par des transactions, le phénomène illustre l’attrait encore important de certains investisseurs pour les îles. Le prix du territoire dépend de sa localisation, des infrastructures réalisées sur place, de l’accessibilité et de l’installation ou non de systèmes essentiels (eaux, chauffage, électricité). Les îles européennes sont les plus chères. En règle générale, leur prix est compris entre 1 et 5 millions d’euros pour les « entrées de gamme » du luxe.
Pour un territoire avec résidence équipée, il faut investir au moins plusieurs dizaines de millions d’euros. Emerald Cay, située dans les Caraïbes est proposée à la vente pour 39 millions d’euros et comprend une large propriété avec une cave à vin de 6 000 bouteilles, un cours de tennis, un terrain de volleyball et deux piscines à débordement. Les biens les plus chers du marché se négocient autour de 200 millions d’euros. En règle générale, les acheteurs testent les îles en les louant quelques semaines. Les prix à la location pour les îles les plus luxueuses sont souvent supérieurs à 10 000 euros la nuitée.
Les démarches à faire pour s’offrir une île
Si les îles sont disséminées partout dans le monde, toutes ne sont pas nécessairement à vendre. Pour s’offrir un tel trésor, il est indispensable de négocier avec les particuliers propriétaires ou… les Etats. Des démarches réalisées par l’intermédiaire de vente.
Chaque pays organise comme il le souhaite la vente de ses îles. Aux Philippines, les étrangers n’ont pas le droit d’acheter une île par exemple. En Nouvelle-Zélande, le bien doit au préalable avoir été proposé sur le marché néo-zélandais durant un certain temps avant de pouvoir être acheté par un étranger. En Asie et dans le Pacifique, la plupart des îles sont louées pour une période allant de 10 à 99 ans.
Se pose également la question de l’appartenance des eaux autour de l’île qui peuvent, soit appartenir à l’Etat vendeur soit faire partie d’une zone économique exclusive. Le recours à un professionnel spécialisé dans la vente de ce type de territoire est donc indispensable.
Îles paradisiaques : des trésors à vendre aux quatre coins du monde
Parmi les plus belles îles du moment disponible sur le marché, on retrouve l’île de Saint Athanasois, située tout près de la ville de Delphes en Grèce. Entièrement déserte, elle bénéficie des autorisations nécessaires pour y construire une habitation et permettra aux futurs propriétaires de se baigner dans les eaux cristallines du golfe de Corinthe.
Aux Bahamas, la Blue Island défraie la chronique. De plus de 280 hectares, cet île du Pacifique est l’une des rares à posséder sa propre piste d’atterrissage. Les futurs acheteurs profiteront des eaux turquoises qui la bordent et de la faune et la flore alentour ou encore de la plage de sable blanc de 5 kilomètres. Une propriété y est déjà installée avec du personnel.
L’ensemble est proposé à la vente pour 63 millions d’euros. Enfin, pour se confiner entre amis, rien de tel que la Water Caye, au Bélize. Un site où la mangrove se mêle aux plages de sable blanc et sur lequel se trouve déjà plusieurs cottages et bungalows permettant d’abriter jusqu’à 14 personnes. Un lieu unique où les chanceux propriétaires pourront observer la seconde plus longue barrière de corail, et proposé à la vente pour 8,4 millions d’euros.